École des riches, école des enfants-rois, pédagogie du laxisme et de la découverte, pédagogie de l’individualisme et de la performance… L’éducation Montessori traîne derrière elle beaucoup d’idées fausses.
Elle constitue pourtant l’une des réponses les plus efficace et opérationnelle à un système scolaire français qui ne marche plus, qui reproduit les inégalités sociales et voit le niveau de ses élèves régresser année après année dans les classements internationaux.
Il ne s’agit pas d’écrire un nouveau livre pour dénoncer les ratages de l’école française ; les constats ont suffisamment été faits : passons aux propositions et aux solutions concrètes.
L’école Montessori constitue une autre manière d’enseigner, reposant sur le principe que tous les enfants sont pareillement éducables et que chacun peut trouver sa place dans la société. Au lieu de promouvoir un modèle identique pour tous, cette pédagogie prend en compte la manière dont chaque enfant se développe et apprend.
L’objectif est qu’ils puissent prendre leur destin en main, individuellement et collectivement, et qu’ils soient enfin heureux à l’école, dotés des moyens de s’y épanouir et d’y réaliser leur po-tentiel.
Une révolution ? Peut-être : mettre l’enfant au centre de la question de l’école, faire évoluer la relation éducative… et mobiliser les parents – car c’est d’abord à eux de réagir et de réclamer une autre école.
