Le XXIe siècle verra la plus grande révolution technologique que le monde ait jamais connue avec l’avènement de l’Intelligence Artificielle. Toutes nos certitudes seront alors battues en brèche.
Les machines avaient commencé par réaliser les tâches les plus pénibles : voici maintenant que le médecin, le professeur ou l’avocat pourraient, s’ils n’y prennent garde, être remplacés par des robots. Alors que les algorithmes les plus puissants du monde vont commencer à reproduire le fonctionnement du cerveau humain, notre rapport à la connaissance est nécessairement amené à changer.
Dans moins de cinq ans, la part du travail humain effectuée par les robots passera de 10 à 25%. Qu’en sera-t-il en 2050 ? Pour la première fois de notre histoire, le savoir n’est plus le pouvoir.
Face à l’imminence de ces bouleversements, une seule planche de salut: le talent. Car, du talent, les machines n’en auront jamais. Le talent est le dernier rempart d’une humanité réconciliée avec elle-même, prête à entrer dans l’âge de l’Intelligence Artificielle.
À quoi ressemblerait une « société des talents » ? Le propos de Paola Fabiani est d’en établir le portrait.